L’alimentation joue un rôle crucial dans la vie de chaque individu, mais elle peut revêtir une importance particulière pour les personnes autistes. Les habitudes alimentaires des personnes autistes peuvent différer de celles des personnes neurotypiques en raison de divers facteurs sensoriels, comportementaux et médicaux. Cependant, il est essentiel de distinguer les différences dans l’alimentation entre les autistes et les personnes atteintes d’autisme, deux termes qui sont souvent utilisés de manière interchangeable mais qui, selon certains, peuvent désigner des approches ou des perspectives différentes sur la condition autistique.
Les Sensibilités Sensorielles :
L’une des caractéristiques les plus marquantes chez les personnes autistes, en ce qui concerne la nourriture, est la sensibilité sensorielle. Beaucoup d’autistes peuvent avoir des hypersensibilités ou des hyposensibilités à certaines textures, goûts, odeurs ou couleurs. Cela peut influencer fortement leurs choix alimentaires, les poussant à éviter certains aliments ou à en privilégier d’autres. Par exemple, une personne autiste peut refuser de manger des aliments ayant une texture molle ou gluante, ou préférer des aliments de couleur spécifique. Ces sensibilités peuvent entraîner des régimes alimentaires limités ou restrictifs.
Comportements Alimentaires :
Les comportements alimentaires chez les personnes autistes peuvent aussi être influencés par des routines et des rituels rigides. Certains autistes préfèrent manger les mêmes aliments à chaque repas ou suivent un ordre précis lors de la consommation des aliments. Ce besoin de prévisibilité peut rendre difficile l’introduction de nouveaux aliments ou de nouvelles méthodes de préparation.
D’un autre côté, les personnes atteintes d’autisme qui sont accompagnées et soutenues dans leur développement peuvent bénéficier de thérapies comportementales qui les aident à surmonter certaines de ces rigidités. Elles peuvent ainsi élargir progressivement leur régime alimentaire en s’habituant à de nouvelles textures, goûts et routines alimentaires.
Problèmes Gastro-Intestinaux :
Les problèmes gastro-intestinaux sont fréquents chez les personnes autistes, tels que la constipation, la diarrhée, et les douleurs abdominales. Ces troubles peuvent influencer les choix alimentaires, car certains aliments peuvent aggraver les symptômes. Par conséquent, beaucoup d’autistes adoptent des régimes spécifiques, comme le régime sans gluten ou sans caséine, dans le but de réduire ces symptômes, bien que l’efficacité de ces régimes reste sujette à débat parmi les experts.
Les Autistes vs. Les Personnes Atteintes d’Autisme :
Le terme « autiste » est souvent utilisé pour désigner une personne qui s’identifie activement avec son autisme et qui le considère comme une partie intégrante de son identité. Ces personnes peuvent adopter une approche plus autonome et autodéterminée concernant leur alimentation, en tenant compte de leurs propres besoins et préférences sensorielles. Elles peuvent également être plus susceptibles de défendre le droit à une alimentation qui respecte leurs sensibilités et particularités.
En revanche, le terme « personne atteinte d’autisme » est parfois utilisé pour décrire une personne qui est vue sous un angle médical ou pathologique de l’autisme. Dans ce contexte, l’accent peut être mis sur la gestion des symptômes ou des comportements liés à l’alimentation plutôt que sur l’acceptation des différences alimentaires. Cela peut conduire à des interventions visant à modifier les comportements alimentaires pour les rendre plus conformes aux normes neurotypiques.
L’alimentation des personnes autistes, qu’elles s’identifient comme autistes ou soient décrites comme atteintes d’autisme, est influencée par des facteurs complexes allant des sensibilités sensorielles aux problèmes gastro-intestinaux, en passant par des comportements alimentaires spécifiques. La compréhension et le respect de ces particularités alimentaires sont essentiels pour soutenir la santé et le bien-être des personnes autistes, tout en reconnaissant l’importance de leur autodétermination et de leur identité.
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La première séance nous permet d’examiner ensemble la demande et d’avoir une première impression sur la façon dont le courant passe entre nous.
À la première séance il faut faire connaissance et tisser les bases d’une relation de confiance mutuelle. Vous pourrez déjà vous exprimer sur les difficultés auxquelles vous êtes confronté, ce qui permettra au thérapeute d’évaluer de quelle façon il peut vous apporter une aide professionnelle.
Gestion de la douleur
La douleur peut contrôler une vie et s’infiltrer dans chaque repli de votre existence. psychologue douleur chronique La douleur, si elle perdure dans le temps, devient pour les personnes très vite épuisante. De plus, d’autres problèmes peuvent survenir suite à cette douleur. Par exemple, si votre douleur affecte votre aptitude à travailler, vous pourriez avoir des difficultés à gagner votre vie.
Quand consulter ?
Les personnes atteintes de douleur chronique peuvent remarquer des impacts dans plusieurs domaines de leur vie personnelle. De plus, la douleur chronique peut parfois susciter de la peur, du découragement, de la colère, des doutes, un sentiment d’injustice et un sentiment d’abandon.
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